Quatrième numéro de la gratouille (mai 2007), au sommaire, un édito sur les hauts et les bas de l'association, un partage de savoirs au CPIE de Coutières sur le BRF, la préparation de la fête annuelle et l'agenda des activités.
Partage de savoirs au Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement de Coutières
Sylvain Houlier nous présente le Bois Raméal Fragmenté, dont il va nous venter les mérites avec un bel enthousiasme. Le BRF, c’est une manière de maintenir la fertilité des sols. « On a détraqué le climat pour 1000 ans. » Comment atténuer l’impact ? Comment s’adapter ? Il se réfère à Dominique Soltner, agronome qui publie des ouvrages, qui dit que l’important n’est pas de nourrir les plantes, mais le sol.
La composition chimique d’un tronc d’arbre n’a rien à voir avec les rameaux ; la partie raméale porte les bourgeons, feuilles, fleurs, fruits ; les rameaux sont faits de cellulose et de lignine pas finie dans sa fabrication, donc apte à être transformée. Dans l’année, les arbres font tomber plein de branches qui contiennent de la lignine, qui vont nourrir des organismes vivants.
Le BRF est une démarche de transformation instantanée. Les rameaux sont sectionnés de 3 à 6 cm et écorchés pour être accessibles aux champignons. Utiliser du bois de feuillus. Déposer dans le jardin une épaisseur de 1 à 3 cm. 1m3 de bois déchiqueté couvre 30m2. Pour la première mise en culture, semer des lupins, fèves, légumineuses, petits pois, haricots. Le mieux éthiquement est d’avoir ses arbres pour faire son BRF. Le BRF permet de redonner sa qualité de milieu vivant au sol et le sol devient poreux. Les plantes sont en bonne santé ; PAS BESOIN DE PESTICIDES. Alors à la place des brûlots dans les champs, pensez BRF !
Texte extrait de la Gratouille, pour lire les autres articles du journal, télécharger le fichier PDF de La Gratouille :
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